Lutte contre les mouches

Intérêts de lutter contre les mouches :

  1. Elles sont vectrices de maladies, comme la kérato-conjonctivite infectieuse entrainant des cécités chez les bovins.
  2. Elles sont gênantes pour la traite des bovins, car elles entrainent des décrochages de la griffe ou l’incapacité de brancher l’animal à la traite comme en système robot.

Intérêts des luttes biologiques :

  1. La seule méthode applicable lorsque les animaux sont au champ est l’usage de molécules insectifuges et insecticides.
  2. Les pyréthrines, molécules chimiques de synthèse, dégradent la faune aquacole, la mytiliculture ainsi que les insectes pollinisateurs comme l’abeille. Elles doivent être réservées aux fortes infestations.

    Des molécules plus naturelles existent : pyréthres naturels, huiles essentielles. Leur impact est nettement moins néfaste sur l’environnement, mais leur durée d’action est plus courte

  3. Pour limiter l’usage des permethrines, il existe une alternative si on agit tôt : l’utilisation de prédateurs naturels de la mouche.

Comment ça marche ?

Le principe repose sur l’utilisation de prédateurs naturels de la mouche, présents en trop faible quantité dans le milieu naturel. Ces prédateurs se nourrissent d’un stade du cycle de la mouche ce qui permet permet de diminuer la population et de réguler son développement.

Pour diminuer la population de mouches adultes, des pièges peuvent être placés pour attirer les mouches qui seront ainsi piégées dans les seaux.

Ces seaux sont également utilisables dans les parcelles des Chevaux.